Commissariat d’exposition – Akya-sy https://akya-sy.wakhart.com Fondateur, créateur, administrateur, à Wakh Art Tue, 08 Nov 2022 11:24:41 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.2 https://i0.wp.com/akya-sy.wakhart.com/wp-content/uploads/2021/11/Capture-2.png?fit=32%2C15&ssl=1 Commissariat d’exposition – Akya-sy https://akya-sy.wakhart.com 32 32 214453893 BAADAYE https://akya-sy.wakhart.com/gallery/baadaye/ Thu, 02 Dec 2021 14:18:28 +0000 https://akya-sy.wakhart.com/?post_type=gallery&p=1277

Un projet de Ken Aicha Sy en collaboration avec Khaleebi Prod, Oyalviews, Mauaya Jua, Moulaye, Aida Ndiaye et Judith Kiangebeni Wolo.

Une Partie de “ Connecting Afro – Futures, Mode, Cheveux et Design”

Date: Vendredi , 22 Mars 2019

Lieu: Résidence Vives Voix ( Rue de Louga X Rua A, Point E )

Horaire: 15h Présentation et discussion avec l’équipe de curateurs venus de Berlin

18h : Vernissage et réception des invités.

Un projet du Kunstgewerbemuseum, Staatliche Museen zu Berlin                                   

Réalisé avec le soutien du programme TURN, Kulturstiftung des Bundes

Partenaires : Centre Goethe Kampala; Ugandan Arts Trust, Kampala; Wakh’Art, Dakar; fluctuating images, Berlin; Fashion Africa Now, Hamburg

Le titre du projet , BAADAYE, signifie “avenir” en swahili , la langue la plus parlée sur le continent Africain. BAADAYE  se présente sous la forme d’une série de photographies et d’une vidéo autour d’un questionnement afro-futuriste du continent Africain et d’une question : À quoi ressembleront les africains en 2200 ? 

La série de photographie est un triptyque , où une réécriture de la création Adam et Eve à travers les personnages Djissene et Awa à différentes étapes de leurs vies : la jeunesse, l’âge adulte et la vieillesse. Pour participer à ce projet , différents artistes dakarois ont contribué au processus de recherche et de création pour dessiner cette vision afro-descendante. 

La partie vidéo consiste à mettre en avant différentes interviews croisées de visionnaires : musicien, auteur, économiste , designer durant lesquelles ils contribuent en présentant  leurs visions de l’afro-futurisme. 

Le futur sera -t -il riche fructueux ou apocalyptique? BAADAYE ne présente pas une utopie mais une vision optimiste de cet avenir. 

BAADAYE

A project by Ken Aicha Sy in collaboration with KhaleeBi Prod, Oyalviews , Mauaya Jua, Moulaye , Aida Ndiaye et Judith Kiangebeni Wolo. 

As part of “Connecting Afro Futures. Fashion x Hair x Design”

Date: Friday, March 22, 2019 

Location: Résidence Vives Voix ( Rue de Louga X Rue A, Point E) 

Time: 3 pm release and discussion with the team of curators from Berlin

6 pm opening with guests

A project of the Kunstgewerbemuseum, Staatliche Museen zu Berlin                               

With support from the TURN Fund of the Federal Cultural Foundation

Project partners: Goethe Zentrum Kampala; Ugandan Arts Trust, Kampala; Wakh’Art, Dakar; fluctuating images, Berlin; Fashion Africa Now, Hamburg

The title of the work, BAADAYE, “future,” is borrowed from Swahili, the most spoken language on the African continent. BAADAYE undertakes a photographic and videographic research into Afro-futuristic visions for the African continent: What will Africans of the year 2200 look like?

The photographic work takes the form of a triptych which, alluding to Adam and Eve, presents a man, Djissene, and a woman, Awa, in three different stages of their lives: Childhood, youth and old age. As a result of the collaboration with various artists from Dakar, this exploration of the creation process draws a vision of future Afro descendants.

The videographic part of BAADAYE consists of interviews with visionaries from graphic design, music, literature or economics who discuss the topic of “Afro Futures” from their perspectives. 

Will the future be fruitful or apocalyptic? BAADAYE does not offer a utopian, but an optimistic view of the future.


BAADAYE 

Ein Projekt von Ken Aicha Sy in Zusammenarbeit mit KhaleeBi Prod, Oyalviews , Mauaya Jua, Moulaye , Aida Ndiaye et Judith Kiangebeni Wolo. 

Als Teil von „Connecting Afro Futures. Fashion x Hair x Design“

Datum: Freitag, 22. März 2019
Ort: Résidence Vives Voix ( Rue de Louga X Rue A, Point E) 

Zeit: 15h Release und Diskussion mit dem Kuratorinnen-Team aus Berlin
18h Vernissage mit Gästen

Der Titel der Arbeit, BAADAYE, „Zukunft“ ist dem Suaheli entlehnt, der meistgesprochenen Sprache auf dem afrikanischen Kontinent. BAADAYE unternimmt eine photographische und videographische Befragung afrofuturistischer Visionen für den afrikanischen Kontinent: Wie werden Afrikaner*innen des Jahres 2200 sein und aussehen?
Die photographische Arbeit nimm die Form eines Tryptichons an, das, in einer Anspielung auf Adam und Eva, einen Mann, Djissene, und eine Frau, Awa, in drei verschiedenen Stadien ihres Lebens präsentiert: Kindheit, Jugend und Alter. Als Ergebnis einer Kollaboration mit verschiedenen Künstler*innen aus Dakar, zeichnet diese Auseinandersetzung mit dem Schöpfungsprozess eine Vision zukünftiger Afro-Nachkommen.
Der videographische Teil von BAADAYE besteht aus Interviews Visionär*innen aus Mode, Musik, Literatur oder Ökonomie, die ihre Sicht auf das Thema „Afro Futures“ darlegen.
Wird die Zukunft fruchtbar oder apokalyptisch sein? BAADAYE bietet keine utopische, aber eine optimistische Sicht auf die Zukunft.

 

 

 

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Le salon Geew Bi -2020 https://akya-sy.wakhart.com/gallery/le-salon-geew-bi-2020/ Mon, 29 Nov 2021 13:04:35 +0000 https://akya-sy.wakhart.com/?post_type=gallery&p=1131

Sous le parrainage de Soly Cissé

Commissaire Olivia Marsaud ( Galerie le Manège ) 

Commissaires invités Ken Aïcha Sy Wagane Gueye 

SALON GÉEWBI 

En quelques mois, le Covid-19 s’est répandu dans nos vies en même temps qu’il affectait la planète, impactant de façon forte notre quotidien. Au Sénégal, les artistes ont une fois de plus fait montre de créativité et de solidarité que ce soit via les fresques murales, la création de masques, ou encore la participation à de multiples campagnes de sensibilisation.  Depuis la mi-mars, et les décisions prises par les autorités pour freiner la propagation du virus, cette crise n’a pas tari la créativité ni limité le désir d’expression des artistes : ils continuent de créer, dans leurs espaces propres voire, pour certains, bloqués depuis l’étranger.

vec eux, il nous faut réinventer des modes différents de présentation de leurs œuvres. Les galeries de l’Institut français du Sénégal (celle du Manège à Dakar comme celle du Fleuve à Saint Louis) sont désormais fermées au public, et les réseaux sociaux, malgré leur dynamisme actuel, ne peuvent tout compenser.  C’est de ce manque qu’est né notre projet d’organiser un événement qui puisse combiner espace d’exposition des œuvres, confrontation avec tous les publics, et remise de prix symboliques. Ce qu’on appelle habituellement un « Salon », à la différence qu’ici ce n’est pas le public qui va se déplacer mais bien les œuvres qui entreront chez lui. Un Salon dans votre salon : le Salon Géew Bi (« le cercle »). 

Les œuvres proposées par les artistes sur cette plate-forme de diffusion seront également partagées sur l’ensemble de nos canaux numériques, pour plus de visibilité. L’implication du public sera déterminante puisque chacune et chacun pourra voter pour ses œuvres préférées et décider ainsi de l’attribution d’un des deux Prix. 

Une exposition est organisée sur les murs extérieurs de l’Institut Français de Dakar rue Gomis et une publication rassemble les œuvres ainsi exposées, contribuant à documenter rétrospectivement la période bouleversée que nous vivons. Car si plus que jamais nous avons aujourd’hui besoin de solidarité et d’humanité, le monde de demain ne s’inventera pas sans les artistes et leur regard irremplaçable. 

Contribution- catalogue Geewbi – Ken Aïcha Sy

“L’imagination peut aider à sortir d’un réel insupportable.”

Le Salon Geewbi à été une grande bouffée d’air dans une période “morose” et très angoissante. Comme depuis une soixante d’année les artistes sénégalais ont répondu à l’appel et ont pu présenter à travers la Galerie virtuelle des œuvres très éclectiques ; Sculpture casque Anti-Racism Mentality , Installation où la chaise du confinement , la peinture Lâchez prise ou encore la photographie de l’Enfermé . Une réponse plurielle face à un questionnement collectif : Qu’allons nous devenir ? 

N’est il pas là le rôle de l’art et finalement l’importance de l’artiste dans sa société ? Nous aider à respirer , questionner , aimer ou réfuter… 

Le Geew Bi a finalement réuni une soixantaine de pièces que nous vous présentons maintenant dans ce sublime ouvrage . Plus d’un catalogue , c’est le témoignage de nos ambassadeurs, différentes générations issues de différentes couches sociales sénégalaises locales ou expatriées. La capture historique , émouvante et riche d’une période période difficile pour le Sénégal mais aussi pour le reste du monde . 

Certains ont dépeint une ville silencieuse , des rues désœuvrées face à autant de solitude, un environnement changé par la brutalité de la crise sanitaire mondiale , d’autres ont photographié l’inquiétude ,  la tristesse mais aussi la force de ces visages anonymes et souvent masqués. Des enfants où des adultes, des femmes où des hommes , tous unis face à l’adversité d’un avenir incertain.

Une fois de plus la créativité nous a réconforté et rappelé que nous ne sommes pas seuls dans la tourmente. Elle nous donne aussi de l’espoir et nous apprend à regarder différemment la vie. Il y a une esthétique certaine dans cette crainte du futur. Notre humanité voilà ce que Le Salon ravive . Non, tout n’est pas perdu! 

Oh comme je suis heureuse que les artistes aient fait preuve d’autant de générosité mais aussi et surtout de résilience. Certains ont créé dans la souffrance ou d’autres totalement démunis, comme si l’œuvre était un dernier don à l’humanité… Je ne remercierais jamais assez l’Institut Français de m’avoir associé à cette initiative. 

Cela étant dit , faites comme moi et  rentrez dans le cercle … 

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Tara Océan, Corps Noir absorption et rayonnement https://akya-sy.wakhart.com/gallery/tara-ocean-corps-noir-absorption-et-rayonnement/ Sat, 23 Sep 2017 10:33:23 +0000 https://akya-sy.wakhart.com/?post_type=gallery&p=1542 Tara Océan, Corps Noir absorption et rayonnement.

#taraoceans – #Dakar #Expositionencours .

“En physique, un corps noir désigne un objet idéal qui absorbe parfaitement toute l’énergie électromagnétique qu’il reçoit. Cette absorption se traduit par une agitation thermique qui provoque l’émission d’un rayonnement , dit rayonnement du corps noir.” Il s’agirait donc de prendre et retenir certaines substances où énergies puis de répandre lumière et vit. 

Cette abstraction me fait penser à cet océan qui fascine et nourrit nos imaginaires , nos vies depuis la création du monde. Lui , gouffre sans fond , capable de prendre tout de nous , corps et âme; Lui qui sustente et émeut moult hommes et de femmes. Lui , flot de conscience du monde , espace de connaissance absolu, nous raconte aujourd’hui encore une histoire. Pour l’entendre il faut descendre au fond de la mer très loin , si loin que le bleu n’existe plus. Là où le ciel n’est plus qu’un souvenir. Une fois là, dans le silence, il nous sera permis de découvrir ce que l’océan a à nous dire. 

C’est ainsi qu’à des miles de nos côtes , #Tara , la goélette française et les membres de son équipage mêlés , explorent le monde subaquatique et écoutent les histoires de l’océan. Ils sont scientifiques , marins et artistes , ils parcourent le monde en quête de compréhension afin de nous montrer ce qu’abrite la mer.  Tara nous prend la main et nous accompagne  pour que nous apprenions enfin à la connaître et à la voir telle qu’elle est : essentielle. 

 “Corps noir , absorption et rayonnement “ , est la restitution des récits collectés dans les profondeurs des océans. Récits basés sur des productions parfois photographiques à la façon de @nicolas.floch , ou celles de @EllieGa et @samuelbollendorff . Souvent ces récits qui nous alertent et nous subjuguent ,  peuvent être sombres , voire terrifiants . Cependant la poésie et la lumière du coup de crayons nous rassurent et rappelle que même dans l’obscurité il peut y avoir l’espoir d’un rayonnement , d’une vie comme l’atteste les productions de 

@auroredelamorinerie Ou @regentemmanuel . 

“Corps noir abstraction et rayonnement” c’est aussi des récits sonores et organiques à la façon @ant1bert1 ou ceux de @yoann_lelong .  Cette exposition est la collecte des témoignages d’une dizaine d’artistes , choisis pour la beauté de leurs expressions. Ceux , émus par ce corps émouvant. Ces curieux , qui ont su palper le pouls des mers, pour finalement comprendre sa délicatesse , sa beauté et son rayonnement. 

Tara Océan corps noir absorption et rayonnement

 

Visite Nocturne du 29 Octobre 2022

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Connecting Afro Future – 2019 https://akya-sy.wakhart.com/gallery/connecting-afro-future/ Sat, 31 Dec 2016 06:53:56 +0000 http://192.168.1.111/eunice/?post_type=gallery&p=289 Depuis quelques années, l’Afrique est devenue un tremplin pour les uns, une source d’inspiration pour les autres. Effets de mode où réel créativité, peu importe ce qu’en diront les sceptiques, le continent est un terreau fertile pour les arts visuels, de la mode, de la musique. En m’intéressant de plus près aux connections afro-futuristes, j’ai découvert que ce terme « Afro-futures » provenait d’un mouvement Noir Américain des années 1950, qui questionne les liens entre culture africaine, afro-américaine et des éléments de la science-fiction. Les œuvres créées par les artistes noirs-américains de cette période posaient un regard critique sur les questions d’identité, d’afro-descendants et sur l’avenir du peuple noir… 

De nombreux peintres, écrivains, musiciens, scientifiques où acteurs noirs américains ont questionnés la place de l’homme noir dans une société dominée par la «white supremacy». Ils se sont démarqués de pars leurs créations, réflexions et engagements et sont devenus des noms incontournables des cultures Afro d’aujourd’hui.  Vous reconnaitrez surement certain de ces noms: Basquiat l’artiste à la peinture naïve, Samuel R. Delany, Deltron 3030 romanciers et auteurs de science-fiction, le super-héros noir de la fameuse bande dessinée Marvel Comics Black Panther. Dans les années soixante, la science n’est pas en reste. En effet, trois mathématiciennes, physiciennes et ingénieurs, Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson, dites «les figures de l’ombre» issus de cette minorité noire, employées alors à la Nasa, aboutissent un rêve, celui de la conquête de l’espace en résolvant l’équation qui permettra d’envoyer la première fusée sur la lune en 1969. L’année suivante sur les petits écrans, une figure féminine noire apparaît, le personnage Nyota Uhura , « Étoile qui aime la liberté » en swahili, interprétait par l’actrice Nichelle Nichols, lieutenant chargé des communications sur le vaisseau spatiale le plus célèbre de l’histoire, USS Enterprise, dans la série Star Trek. Ce rôle sera d’une importance significative dans l’inconscient et l’imaginaire des communautés noires et pour le mouvement afro-futuriste. Il s’agit de la première femme noire dans l’espace! Plus tard, dans la musique cette fois, Sun Ra, l’artiste fou, prodige du jazz Noir-américain, multi-instrumentiste qui clamait avoir été envoyé sur terre par le créateur de l’univers en l’an 1055 afin de permettre au peuple noir d’échapper à la ségrégation, la guerre froide et autres maux infligés à cette communauté. Sun Ra et d’autres musiciens tels que George Clinton et Bootsy Collins ont également été remarqués pour leurs musiques avant-gardistes et leurs propos futuristes. Membres des groupes Funkadelic et Parliament, ils avaient eux aussi eu une vision, celle où la communauté noir pouvait voyager dans le temps, avancer et s’amuser. Ils ont été les premiers à annoncer qu’un couple afro-américain serait à la tête de la maison blanche. Jimmi Hendrix voulait lui aider les gens à trouver leurs places dans cette environnement raciste et à trouver l’amour. Il a fait partie de ces précurseurs qui ont intégré à la musique la technologie pour lui donner une portée futuriste. Des artistes du Hip hop, ont aussi intégré ce mouvement socio-artistique, Grand Master Flash entre autres. Des artistes plus contemporains, eux aussi engagés dans le courant Afro-Futures ont marqué l’histoire et la pop culture. La rappeuse Noire-américaine Missy Elliott, qui a vendu plus de 50 millions d’albums à travers le monde, présentait la femme et l’homme noir dans sa propre définition du Future. Elle a inspiré par la suite le travail de l’artiste Kanye West, du rappeur Futur où encore celui de la chanteuse Janelle Monae, qui se distingue par leurs approches qualifiées d’afro-futuristes. Janelle dans son cinquième et dernier album en date, intitulé Dirty Computer, créer des cyborgs en guise d’alter-égo, deux projections féminines d’elle-même qui partage un univers où costumes, décors et musiques sont le reflet d’un monde entre passé où la base historique africaine et future, un environnement complètement afro-futuriste. Dans les années quatre-vingt-dix, dans un essai intitulé Black To The Future, l’auteur Mark Dery définissait ce mouvement comme un mélange de science-fiction et cyberculture mis au service d’une réappropriation imaginaire de l’expérience et l’identité noire. 

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Jigeen Jambar -2017 https://akya-sy.wakhart.com/gallery/jigeen-jambar-2017/ Sun, 11 Dec 2016 12:00:06 +0000 http://192.168.1.111/eunice/?post_type=gallery&p=264 Jigeen Jambar – Exposition photographique 

Lieu : goethe institut 

Commissaire : Ken Aicha Sy 

Février à Avril 2018

 « À la femme, oui je rend hommage elles portent en elles de si beaux messages. Porteuses de l’humanité sans elle, je n’existerais pas » YaceBanks

 Depuis toujours, le photographe  YaceBanks est passionné par le courage et la beauté des femmes, c’est donc naturellement que ce féministe des temps modernes décide de se consacrer pendant trois ans à un projet photographique sur celles-ci. Dans sa recherche d’images, il lui est arrivé de sortir du paysage urbain pour aller à la rencontre des femmes dans des zones rurales afin d’échanger avec elles mais aussi afin de s’imprégner de leurs vies quotidiennes, leurs réalités et leurs difficultés. Cette immersion a permis à l’artiste de rester fidèle à leurs vécus, leurs émotions. Les images produites mettent en valeur l’abnégation et la bravoure dont elles font preuve au quotidien, dans leur vie sociale, familiale et professionnelle.

Dans le cadrage, le choix des contrastes et même dans la colorimétrie des œuvres, YaceBanks a procédé à un travail minutieux afin d’obtenir un résultat fidèle et réaliste.

Cette exposition est un hommage à ces femmes, combatives, fortes, créatives et sages, qui affrontent des difficultés, apportent des solutions aux problèmes qu’elles rencontrent et se  privent pour élever au mieux leurs enfants et faire vivre leur famille.

Lors du vernissage qui s’est tenu le 09 Février, l’artiste griotte Bogal partaga des morceaux issus de son répertoire. Des productions des femmes de la région de Sakal tels que des produits textiles, des produits agro-alimentaires ont été exposées. Un studio photo géré par la photographe Ina Thiam a été  installé à cette occasion.

 

YaceBanks , de son vrai nom Fadioul Yacinthe NIANG , est un jeune photographe. Après son baccalauréat en 2010 et des études supérieures en commerce international, il poursuit des études en infographie et multimédia. En 2013, Yacinthe tombe amoureux de la photographie et poursuit cette passion sous l’œil avisé de son mentor Mr DJIBRIL SY, photographe sénégalais, de renom.

 

De jour comme de nuit, il ne quitte plus le studio photo. De l’ombre à la lumière, Yacinthe se définit comme un artiste ultra polyvalent. D’où son nom d’artiste YaceBanks (Yace diminutif de son prénom Yacinthe et Banks comme plusieurs banques d’images). Après des mois d’expérimentations en studio, il s’ouvre au monde extérieur où il développe entre autres, la technique du «LIGHT PAINTING».

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