Akya-sy https://akya-sy.wakhart.com Fondateur, créateur, administrateur, à Wakh Art Wed, 04 Sep 2024 16:32:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.1 https://i0.wp.com/akya-sy.wakhart.com/wp-content/uploads/2021/11/Capture-2.png?fit=32%2C15&ssl=1 Akya-sy https://akya-sy.wakhart.com 32 32 214453893 Kunstwerke sollen auf die Straße https://akya-sy.wakhart.com/kunstwerke-sollen-auf-die-strase/ Wed, 04 Sep 2024 16:30:44 +0000 https://akya-sy.wakhart.com/?p=1727 Wochentaz: Ken Aïcha Sy, derzeit tourt die viel beachtete Ausstellung „When We See Us“ über 100 Jahre panafrikanische Malerei durch Europa. Exponate aus dem Senegal sind dort häufig in Besitz des Iwalewa­hauses in Bayreuth, das seit Langem Kunst aus dem Land sammelt. Sie suchten das Iwalewahaus auf, was haben Sie in seinen Depots gefunden?

Ken Aïcha Sy: Viel Wertvolles. Gemälde, aber auch Zeitungsartikel, Schriftstücke über Geldtransaktionen oder Transporte. Ich fand Negativfotos, die Kunstwerke und Veranstaltungen dokumentieren. Am spannendsten war es für mich, dort senegalesische Künst­le­r:in­nen überhaupt erst zu entdecken. Zum Beispiel Amadou Bâ. Er hat mir die Augen geöffnet, durch ihn habe ich die Ästhetik der Négritude verstanden.

Ihr Vater ist der bildende Künstler El Hadji Sy, eine wichtige Figur in der zeitgenössischen Kunst Senegals. Ein Großteil seines Archivs liegt im Weltkulturen Museum in Frankfurt am Main, El Hadji Sy hatte eng mit dessen ehemaligem Kurator Friedrich Axt zusammengearbeitet. Wie war der Besuch dort?

In vieler Hinsicht brutal. Je tiefer ich in die Archive und Depots vordrang, umso mehr war ich vom riesigen Ausmaß der Sammlung schockiert. Ungeachtet der Frage, welches Museum das Recht hat, bestimmte Kunstwerke zu beherbergen, wurde mir dort klar, wie unglaublich es ist, dass so viel einzigartige Kunst in Bunkern eingeschlossen ist und niemand Zugang zu ihr hat.

Sind nicht die europäischen Museen dabei, die Aufgabe ihrer riesigen Depots neu zu überdenken?

Es gibt Überlegungen, Kunstwerke aus ihrer Isolation und von den Vitrinen an den Wänden zu holen. Clémentine Deliss etwa mit ihrem Konzept des „Metabolischen Museums“. Deliss will die Sammlungen wieder zum Leben erwecken, sie zeigen, sie befragen und mit ihnen arbeiten. Als Direktorin des Weltkulturen Museums in Frankfurt lud sie Künst­le­r:in­nen ein, sich mit den meist in schwarzen Kisten gelagerten Kunstgegenständen auseinanderzusetzen. Das war zunächst ungewohnt, die Sammlungsobjekte zu berühren, zu fühlen und zu bearbeiten, aber es eröffnete die Möglichkeit, über ihre übliche, museale Verwendung hinauszugehen.

Voici le lien pour plus d’information  :Nach der Restitutionsdebatte: „Kunstwerke sollen auf die Straße“ – taz.de

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Survival Kit» de Ken Aïcha Sy : Héritage familial, trésor national, perspective internationale https://akya-sy.wakhart.com/survival-kit-de-ken-aicha-sy-heritage-familial-tresor-national-perspective-internationale/ Wed, 04 Sep 2024 16:21:13 +0000 https://akya-sy.wakhart.com/?p=1725 Par Moussa SECK – Reconnaissante ! Ken Aïcha Sy se dit reconnaissante d’avoir reçu l’invitation du collectif de chercheuses qui font partie du projet Reconnecting Art. Cette invitation à participer à l’exposition est en effet pour elle l’occasion de montrer à Dakar un travail qu’elle fait depuis quatre ans. De montrer une partie de ce travail dont d’autres avaient été montrées ailleurs. A Saint-Louis, par exemple. Et quel roman, l’itinéraire de ce travail ! Il part des archives de la mère, piste les pas du père, revêt des ramifications nationales avant de prolonger la perspective vers l’international. Telle est l’ampleur du Survival Kit de Ken Aïcha Sy. Survival Kit, «un travail cathartique», selon son auteure. Qui dit : «Il s’avère effectivement que ma mère de son vivant, a été journaliste culturelle et a travaillé au Soleil. Donc j’ai commencé par les archives de ma mère à son décès. Puis, par les archives du Soleil qui m’ont ensuite amenée aux archives de mon père qui est artiste plasticien, et qui est une personne, une figure importante de cette scène sur laquelle je fais des recherches. Et grâce à ses archives à lui, entre autres, j’ai pu revenir sur son passé, sur son cheminement durant lequel il a eu à amener plein de monde avec lui.»

Voici le lien pour plus d’information  :Recherche – «Survival Kit» de Ken Aïcha Sy : Héritage familial, trésor national, perspective internationale… – Lequotidien – Journal d’information Générale

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Ken Aicha Sy: A Decade of Advocacy for Women in Art in Senegal https://akya-sy.wakhart.com/ken-aicha-sy-a-decade-of-advocacy-for-women-in-art-in-senegal/ Thu, 06 Jun 2024 19:15:47 +0000 https://akya-sy.wakhart.com/?p=1717 Ken Aicha Sy, founder of the cultural platform Wakh Art, is a leading voice in the fight for the recognition and appreciation of women in Senegalese art and culture. At just 35, this dynamic researcher and cultural activist has dedicated over a decade to elevating the role of women in the arts. Through her groundbreaking initiative, “Women in Art,” she facilitates powerful public discussions that bring together women from diverse cultural fields. DakartNews met with her on the sidelines of a public discussion at Raw Material Company. Suite…

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LE DIMANCHE SOIR – DIMANCHE 12 MAI 2024 https://akya-sy.wakhart.com/le-dimanche-soir-dimanche-12-mai-2024/ Thu, 30 May 2024 12:54:01 +0000 https://akya-sy.wakhart.com/?p=1696  Avec Ken Aïcha Sy

Voici le lien de la vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=vurc1aSFduY

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Histoire de l´art contemporain avec Ken Aïcha Sy https://akya-sy.wakhart.com/histoire-de-lart-contemporain-avec-ken-aicha-sy/ Tue, 28 Mar 2023 12:34:52 +0000 https://akya-sy.wakhart.com/?p=1657 Mieux comprendre l´histoire de l´art contemporain avec Ken Aïcha Sy

Voici le lien de la vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=vurc1aSFduY

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TURN2 Talks https://akya-sy.wakhart.com/turn2-talks-in-conversation-with-ken-aicha-sy/ Tue, 26 Jul 2022 14:17:22 +0000 https://akya-sy.wakhart.com/?p=1611 Alya Sebti talks to curator and TURN2 Resident Ken Aicha Sy in her ZK/U studio about her own history and heritage, researched and reflected in her project „Survival Guide“-

Voici le lien de la vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=2e0B-e8rvJY

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Ken Aicha sy sur Vraimag https://akya-sy.wakhart.com/ken-aicha-sy-sur-vraimag/ Tue, 26 Jul 2022 12:32:20 +0000 https://akya-sy.wakhart.com/?p=1602 Ken Aicha sy sur Vraimag. Fondatrice de Wakhart , Curatrice, Bloggeuse , Productrice & Manager

Voici le lien de la vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=h-2qkWoShIc

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La Nuit des Idées 2021 https://akya-sy.wakhart.com/la-nuit-des-idees-2021/ Thu, 02 Dec 2021 12:39:33 +0000 https://akya-sy.wakhart.com/?p=1270 Ne pas se voir nous a poussé à passer beaucoup plus de temps sur des plateformes de partage. Ce qui a forcément permis de créer plus de lien entre professionnels.

Voici le lien de la vidéo :https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=dJLLQ86gyc0

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20 ANS à DAKAR https://akya-sy.wakhart.com/20-ans-a-dakar/ Thu, 02 Dec 2021 12:00:26 +0000 http://192.168.1.111/eunice/?p=765 Ken Aicha, 25 ans, bloggeuse et actrice culturelle

Je m’appelle Ken Aicha Sy, j’ai 25 ans. Je suis métisse franco-sénégalaise et fille d’une mère journaliste et d’un père artiste. J’ai grandi et fait ma scolarité au Sénégal puis je suis allée en France pour mes études supérieures. J’y ai suivi une formation en Design dans une école privée à Paris. Après mes études, je suis rentrée au Sénégal où je vis depuis.

Mes activités

Designer de formation, je suis également bloggeuse et actrice culturelle. En effet, j’ai monté un blog, du nom de « Wakh’Art », qui fait la promotion des artistes et de la scène culturelle sénégalaise. Je suis également co-fondatrice et directrice du label sénégalais « Wakh’ArtMusic » qui produit aujourd’hui cinq artistes. Je travaille aussi en tant que chargée de production dans une boîte de production de films.

J’adore mes différentes activités et je m’y consacre pleinement. Après toutes ces activités, quand le temps me le permet, j’aime aller nager, lire et je suis une grande cinéphile.

Mon quotidien

Ma journée commence par un café et une cigarette. Sans ça, j’ai du mal à démarrer. Ensuite, je vais à « Chouette Prod », la boîte de production dans la laquelle je travaille en ¾ temps à l’élaboration et la préparation des nouveaux films. Quand je sors de là, je file faire mes interviews pour la plateforme culturelle « Wakh’Art ». Ensuite, je rentre à la « Boîte à Idées ». C’est une petite maison nichée au cœur d’un quartier populaire de Dakar. La « Boîte à Idées » est mon lieu de vie mais aussi mon lieu de travail. J’y ai reçu et interviewé bon nombre d’artistes. Et j’ai complétement re-designé l’espace. En fin de journée, j’essaie de faire un point avec les artistes du label « Wakh’ArtMusic ». Chacun d’entre eux prépare actuellement un nouveau projet musical. Je veille à l’avancement de chacun. Aussi, tout au long de la journée, je mets à jour le site « Wakh’Art » et je partage les événements de la scène culturelle sénégalaise. Mes soirées se partagent entre les évènements culturels et mes moments d’écriture.

Les artistes du label « Wakh’ArtMusic ». Plus qu’une équipe, c’est une famille. J’adore cette photo pour tout ce qu’elle représente.

Je suis une Fashion Addict…

Je suis à l’affût des tendances et des créateurs. Je consomme local, donc je porte essentiellement des vêtements pensés et fabriqués au Sénégal. Je crois en la consommation locale. Mes marques sénégalaises favorites sont Seraka by SRKSisters Of Afrika, Belya, Mint, et Undangarou, sans oublier BulDoff. Sur un plan plus international, j’apprécie les créations de Balmain, H&M, Ardene.

 et une nappy !

Je suis une nappy et j’en suis très fière. J’aime le naturel chez une femme, qu’elle soit black, blanche ou beurre… Je lutte farouchement contre la dépigmentation volontaire, appelée « xhessel » au Sénégal. Ici, c’est un fléau ! Par ailleurs, je pense qu’une femme n’a pas besoin de mettre de faux ongles, de faux seins ou de faux cheveux pour être appréciée ou admirée au sein de sa communauté. Le phénomène nappy est en pleine expansion à Dakar. C’est un soulagement pour moi et surtout un espoir de changement.

Mon retour au Sénégal

Quand j’étais à Paris, je souffrais de discrimination. Au supermarché, dans la rue et au boulot. J’ai donc décidé de rentrer chez moi. Cette décision est tombée en même temps que le « Fesman », le festival des Arts Nègres. Je suis donc arrivée à Dakar à cette période et je me suis pris une vraie gifle. Je ne connaissais pas la culture de mon pays où j’ai pourtant grandi. Donc j’ai décidé de rester à Dakar pour en découvrir plus. Ça fait 4 ans maintenant que je suis rentrée au pays, et tous les jours, je me prends de nouvelles claques. Donc je dirais que mon quotidien est « retournant ».

Le Sénégal est riche de sa culture

Le Sénégal est un pays très chaleureux. Les gens sont généreux et partagent volontiers même quand ils n’ont rien. C’est un pays où il y a à la fois plages, déserts et forêts. Le Sénégal est riche de sa culture. En effet, différentes ethnies cohabitent dans la paix depuis des générations.  Le Sénégal est un pays laïque, même s’il y a 95 % de musulmans et 5 % de chrétiens. A chaque fête religieuse, qu’elle soit chrétienne ou musulmane, les gens partagent ensemble. Et ça, c’est génial ! Le Sénégal, c’est aussi malheureusement des inégalités de richesses. Il y a des gens très riches et d’autres très pauvres, mais encore une fois, les uns cohabitent avec les autres dans la paix et le respect.

Au « Village des Arts de Dakar », devant l’atelier de mon père, Elsy, artiste plasticien, co-fondateur du « Village des Arts de Dakar ».

 

Explosion culturelle

Depuis quelques années, on assiste à une « explosion culturelle ». Bon nombre d’artistes voient le jour ou arrivent enfin à se faire connaître. Dakar compte tous les jours, des expositions, concerts, activités culturelles en tous genres, soirées, etc. Il y en a vraiment pour tous les goûts. C’est très prometteur. Les artistes et acteurs culturels n’attendent plus les gouvernants ou quelconques ministères pour avancer. Ils sont pratiquement tous autoentrepreneurs ou ont une activité annexe pour financer leur art.

Mon coup de gueule 

Il serait temps de financer la culture pour permettre un meilleur développement. L’argent ne manque pas au Sénégal. Cependant, peu d’associations sont subventionnées, peu de projets sont soutenus. Comment peut-on parler d’industrie culturelle sans fonds ? Il faudrait aussi que les artistes se professionnalisent et que les acteurs culturels se forment. Enfin, j’aimerais que la culture soit accessible à tous, qu’on l’intègre dans les écoles publiques. L’art est encore trop élitiste, le Sénégalais lambda n’a pas accès à tout ça, ou ne s’y intéresse pas plus que ça. La population a besoin d’être initiée pour mieux comprendre sa culture.

« Wakh’Art », plateforme culturelle

« Wakh’Art » est née parce qu’il y avait un manque dans la communication autour de la culture. Pour y pallier et faire connaître les artistes, j’ai décidé de monter un blog. L’enthousiasme des internautes et le développement du blog m’ont poussée, au bout d’un an, à monter un site avec l’aide d’une agence de conversation digitale nommée « ByFilling », que j’aimerais par la même occasion remercier. Ils m’ont formée et aidée à développer la plateforme culturelle « Wakh’Art ». On peut y trouver des interviews d’artistes, de nouvelles vidéos chaque semaine, un agenda culturel ainsi que différentes rubriques du type, l’instant culture de Hawo Kane, Les gourmandises de Karelle. Mais aussi l’ensemble des activités de « Wakh’Art », les partenariats, les causes qui nous tiennent à cœur, etc…

La suite ?

J’aimerais que « Wakh ’Art » soit LA référence en matière de culture au Sénégal et que la plateforme se développe, ainsi que les activités annexes, que d’autres me rejoignent et qu’ensemble, on mette en place une révolution et un tourisme… Et dans 10 ans ? Je me vois belle, grande, épanouie, en train de construire mon empire. Et peux être dans vingt ans au dernier étage du building « Wakh’Art », à Dakar bien sûr.

Les bons plans de Ken Aicha 

Détente : le Charly’s Bar, Le Just 4 U, l’Institut Français, le Voyageur, les Almadies (C’est un quartier de Dakar, où l’on peut retrouver bon nombres de boîtes et de bars).

Bonnes tables : Le Djoloff, le Bayekou, la Plancha, le Bideew, Chez Lucha, Le Séoul.

Shopping : les meilleurs coins sont les friperies. J’y ai toujours trouvé des choses incroyables.

Beauté : Manina Institut, sans hésiter. Manina coiffe tous les types de cheveux afro, et fabrique elle-même ses produits.

Musique : les artistes du label « Wakh’ArtMusic » tels que Moulaye, Ophis, S’killaz, ensuite je dirais PBS The Writah, Sanzala, Elzo en Hiphop. Sahad et le Natal Patchwork, Iscience, Kya Loum en Worldmusic.

Voici le lien du journal https://www.missebene.fr/20-ans-a-dakar/

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La Boîte à idée https://akya-sy.wakhart.com/la-boite-a-idee-culture-tous-azimuts-a-dakar/ Thu, 02 Dec 2021 11:50:26 +0000 http://192.168.1.111/eunice/?p=768

Déclinaison physique de l’association Wakh’Art, La Boîte à idée, à Dakar, est un lieu culturel en constante ébullition.

« L’art est un facteur de développement. » C’est le slogan de Wakh’Art (« parler art », en wolof). Cette association, qui s’attache à promouvoir la culture à Dakar, a été fondée en mars 2011 par Ken Aicha Sy, 29 ans, jeune designer de formation. Les événements et projets culturels portés par cette entité se tiennent, majoritairement, au sein de La Boîte à idée, une maison à l’aspect arty. « De nombreux projets autour de Wakh’Art naissent ici, indique Ken Aicha Sy. C’est un peu comme la Factory d’Andy Warhol, en moins dément tout de même, un lieu de passage pour les artistes et les curieux avides de découvrir les dernières tendances. »

Depuis 2011, Ken Aicha Sy multiplie les casquettes : blogueuse, militante culturelle, commissaire d’exposition, mais aussi gérante du label WAM, fondé avec le rappeur Moulaye. « Mais Wakh’art s’étend également au management, à la programmation et collabore avec des plateformes digitales de distribution musicale », explique la jeune femme, avant d’ajouter que sa structure se lancera prochainement dans la coproduction de courts et longs métrages.

Wakh’Art, générateur d’événements

Initialement créée à Gueule Tapée en 2012, La Boîte à idée a été délocalisée dans une maison du quartier Fenêtre Mermoz en 2016. Pneus, vieux pots de peinture et autres objets de récupération font office de décoration dans cet endroit où l’on met l’accent sur le développement durable. À l’intérieur, les murs, couverts de graffs, se déclinent comme un patchwork à l’image des activités de Wakh’Art, à la fois générateur d’événements et porte-voix pour les artistes. Dernièrement, le chanteur sénégalais Faada Freddy, le multi-instrumentiste haïtien Jowee Omicil, le photographe sénégalais YaceBanks ou encore l’artiste sud-africaine Mbali Dhlamini y ont fait halte.

Ken Aicha Sy dans son antre, La Boîte à idée à Dakar.
Ken Aicha Sy dans son antre, La Boîte à idée à Dakar. © Sylvain Cherkaoui/Cosmos/pour JA

Des œuvres de graffeurs et de plasticiens comme le Camerounais Fred Ebami y sont également exposées. On y trouve aussi une bibliothèque bien garnie et un espace vert. Une réservation suffit pour visiter la maison ou participer aux showcases, ateliers, expositions, performances, projections de films comme aux brunchs dominicaux mensuels, au cours desquels des créateurs présentent leurs œuvres dans le cadre d’expositions-ventes. À vrai dire, cette maison de Mermoz est en constante ébullition.

LE PARTAGE ET LA SYNERGIE ENTRE CHANTEURS, RAPPEURS, SLAMEURS, DESIGNERS OU PLASTICIENS RÈGNENT EN MAÎTRE », TÉMOIGNE LE RAPPEUR MOULAYE

« La Boîte à idée est un catalyseur pour les artistes et les amoureux de la culture, témoigne le rappeur Moulaye, grand habitué des lieux. L’endroit a été aménagé avec une véritable ouverture d’esprit. C’est un lieu accueillant où chacun peut trouver un coin pour écrire, peindre ou jouer de la musique sans déranger qui que ce soit. Le partage et la synergie entre chanteurs, rappeurs, slameurs, designers ou plasticiens règnent en maître. C’est l’espace d’échange et de rencontre par excellence. Et il porte très bien son nom compte tenu du nombre d’idées qui y germent et se concrétisent. »

La maison compte deux salons, un large bureau, deux grandes cours, un studio et une chambre réservés à la location. Si Ken Aicha Sy la loue via la plateforme Airbnb à un tarif journalier de 24 euros pour une période minimale de cinq jours, elle propose aussi des forfaits pour le studio ou lorsque la chambre est louée pendant plusieurs mois. « En fonction de la durée du séjour, on ajuste les tarifs. » Des tarifs que la jeune femme ne souhaite pas dévoiler.

Une part belle à la culture alternative

La chambre et le studio sont décorés avec du mobilier de la galerie Ambre, située aux Almadies, et avec des objets provenant d’un atelier de Dakar, l’Atelier 221. Sous peu, la maison devrait accueillir une autre chambre destinée aux personnes présentes à Dakar dans le cadre d’un stage ou d’une formation pour une durée de trois à six mois. Le tarif journalier sera moins cher que celui de la chambre louée via Airbnb.

Le locataire temporaire ou le visiteur de passage peut aussi choisir de s’offrir les œuvres de la galerie Ambre et de l’Atelier 221 : tableaux, sculptures, affiches et autres œuvres d’art. « On ne prend aucun pourcentage sur la vente des œuvres. Les prix de vente sont ceux fixés par les artistes. » Une dimension « concept store » qui concerne aussi certaines œuvres exposées dans la maison.

« Nous privilégions les locataires avec une sensibilité artistique, de passage pour monter des initiatives proches de nos activités culturelles. » Rien d’étonnant à ce que le off de la prochaine Biennale de Dakar, qui se déroulera du 3 mai au 2 juin, se prépare aussi au sein de La Boîte à idée. Au programme notamment, une exposition de l’artiste camerounais Gabriel Dia.

Autre futur projet au sein de La Boîte à idée : la mise en place d’une radio numérique qui fera la part belle à la culture alternative, à l’actualité du secteur digital, au cinéma africain ou encore à l’histoire du hip-hop. Une énième initiative qui devrait assurer le bouillonnement créatif de cette adresse atypique.

 

Voici le lien du journal  https://www.jeuneafrique.com/mag/552163/culture/la-boite-a-idee-culture-tous-azimuts-a-dakar/

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